jeudi 30 août 2012

J'AI MIS LA CLEF SOUS LE PAILLASSON
















J'ai ouvert ce blog en 2007 avec l'idée et le besoin de   ...   à présent je ressens la nécessité de recentrer un peu tout ça.
Je m'en ouvre dans les prochains jours.
H.S.

jeudi 23 août 2012

DE L'ATELIER A LA SCENE




Pendant la seconde moitié des années 90 je ne m'en tins pas aux seules superpositions. J'avais tellement pris en aversion l'accrochage sur cimaises qui, enfant, me faisaient penser à ce que j'appelais "bal de pendus" que me vint l'idée de mettre ma peinture en scène et en site comme alternative à toute éventuelle exposition publique future et d'en conserver un contenu photographique pour une consultation restreinte sur les nouveaux médias. 
Ce fut ce sur quoi je travaillai plusieurs mois avec un budget et une équipe que je pouvais alors financer.



Cliquer sur l'image pour développer une partie des mises en scène et en sites.

dimanche 19 août 2012

ENTRE BALCON ET ATELIER






J'ai longtemps pensé que ma peinture ne s'accrochait pas, n'était pas faite pour cela. Je suis conscient qu'elle accroche mais, aux yeux du spectateur lambda, elle perd de ce qu'elle est dès lors qu'elle est accrochée à une cimaise. Je fais une peinture qui regarde. Ma peinture dévisage, marche sur les pieds du spectateur, elle n'a pas généralement ces vertus esthétiques qui mettent le spectateur en confiance. Accrochée à un mur il s'en détourne, ailleurs, posée au pied d'un mur le choc frontal est pour le spectateur moins violent parce que moins incontournable, dès lors, plus en confiance, il se risque plus volontiers à lui accorder son attention. Ma peinture compte peu de fans mais elle parvient à créer des liens qui tiennent la route avec ceux qui s'en sont donnés la peine.







Dans la première moitié des années 90, cherchant comment lui épargner cette sorte de discrimination, autant à force de réflexion qu'en méditant sur le sujet je réalisai qu'en superposant les tableaux, en les faisant plus ou moins se chevaucher mes tableaux contournaient l'obstacle qui faisait qu'auparavant le spectateur s'en détournait ou le laissait indifférent voire hostile. 
A suivre

Réflexions entre balcon et atelier, aoû 2012

mardi 14 août 2012

POUR EN FINIR AVEC LES BANNIERES



J'appelais ainsi ces formats parce qu'ils me rappelaient ces bannières qui, enfants, illustraient nos livres d'Histoire.  L'image guerrière que le mot évoque ne me satisfait pas vraiment mais en en sacrifiant le sens à la forme l'idée que ces bannières symbolisent autant de mes victoires sur l'ordre établi ne va pas sans me réjouir.
Je décidai donc après un temps qu'au final je les réunirai par deux, marouflées sur bois peint en rouge, en conservant  en rouge une bande sur les côtés de chacune d'elles, ainsi qu'un verso intégralement rouge. 
Ces bannières trouvent leur place suspendues en hauteur à la perpendiculaire des côtés de la salle d'exposition.