vendredi 31 décembre 2010

2010 A APPELS D'AIR


d'un courant d'air à l'autre



dessins  Suchet 
photos NetB F. Tésorio
image sonore ed30

jeudi 30 décembre 2010

EVOCATION
















" Nous ne sommes que ce que les sociétés nous renvoient or, de nous, les sociétés n'ont rien à renvoyer. Les murs d'Appels d'Air que nous peuplons ne réfléchissent rien que les sociétés puissent réfléchir, c'est là notre réflexion, nous qui peuplons ces murs. Il n'y a rien d'autre qui nous fasse, seuls, tenir debout, sinon un rare regard de bien rares visiteurs.
Pourtant les murs d'Appels d'Air que nous occupons le sont par des gens qui font, font et sont, car nous sommes bien vivants et faisons si nous ne produisons pas.
Mais il arrive que nous accrochions le regard de quelques uns qui nous croisent dans ces allées et que nous fassions un bout de chemin ensemble. "

Evocation du Peuple des Yushanias, décembre 2010.

mardi 28 décembre 2010

...
















Sans titre, 19 x 23 cm, pastel gras et encre de Chine sur papier imprimé, décembre 2010

lundi 20 décembre 2010

YUSHANIA 2















Blogger laurence a dit...
Les lianes de mots tenaient bon. La pluie, la neige, le vent, elles s'enroulaient, aveugles à tout ce qui peut interrompre. Parfois recroquevillées parfois distendues elle se servaient du mouvement comme une sorte d'abri: elles dansaient par tous les temps dans la tête des deux amants...

dimanche 19 décembre 2010

YUSHANIA

Blogger 













Blogger 
laurence a dit...
Dans la forêt de bambous vivaient un roi et une reine. Ils ne pouvaient jamais se voir tant la forêt de bambous était dense. Alors ils inventèrent pour communiquer un instrument fait de l'écorce du bambou et par lequel chaque syllabe était amplifiée. Les mots devenaient si longs qu'ils s'enroulaient comme des lianes et gagnaient ainsi l'oreille du destinataire...dans cette prison verte se tissa peu à peu un matelas de mots sur lequel le roi et la reine pouvaient enfin se réunir ...

samedi 18 décembre 2010

MES BIENS














" Mes biens sont chez un garde-meubles. C'est au Mont de Piété que j'aurais dû les déposer."

vendredi 10 décembre 2010

ICI














" Ici les capacités d'influence n'ont jamais exercé un rôle décisif dans les possibilités d'évolution de carrière et de visibilité. "

mercredi 8 décembre 2010

TIRELIRE

Nous avons dû casser la tirelire d'Appels d'Air pour remplacer la Konica. 200 € tout de même, pas donné la Konica, avec le nombre d'entrées que nous enregistrons ces dernières semaines faudrait pas que les cafetières nous lâchent à tout bout de champ. 
- Quoi ? … Non, ce n'est pas le Konica qui est cassé, c'est la Konica, la cafetière. Oui, notre cafetière fétiche.
L'imprimante ? 
- Non, te dis-je, la cafetière.
- Elle arrive quand ?  
- Edward est parti la chercher.  
- Et pour la tirelire ? 
- Ca c'est moins grave, demain j'en dessine une autre. 
- Et … pour la remplir ? 
- Chacun de nous fera la manche devant la porte à tambour jusqu'à ce que nous sortions la tête hors de l'eau.


 Le quotidien au siège d'Appels d'Air.

mardi 7 décembre 2010

lundi 6 décembre 2010

COUVRE-OEIL










" Ce couvre-oeil me va bien, non? En tous cas mieux qu'à beaucoup ... je me demandais même si nous ne pourrions pas en générer le port. Cela nous redonnerait peut-être l'envie de nous regarder quand nous nous croisons. Il suffit en fait de  trois fois rien  pour ouvrir l'oeil. "
Anonyme et crédule

dimanche 5 décembre 2010

J'ME LANCE OU PAS?










" Je vais tenter un montage 24 dessins/seconde. Après je verrai si je peux ou non faire du cinéma. Qu'est-ce que je risque? Tout.
Veuillez noter que tout commentaire est ici non-avenu, mon intention les incluant tous. On jugera donc sur pièce."

vendredi 3 décembre 2010

RETOUR ARRIERE



Ma précédente publication portait une fois encore sur la peinture, ma peinture, dans/sur/avec le réel, l'imaginaire, le rêve.
Non, il ne s'agissait pas pour moi de la mort d'une utopie, encore moins d'une révolution "cantonienne"(*). Pas du tout.
J'ai voulu parfois que ma peinture dresse, in fine, une sorte de constat et en fasse quelque chose;  que son spectateur puisse  suivre, accompagner la peinture dans cette direction. J'aurais aimé que ma peinture ouvre au spectateur un espace où chemine sa pensée et se réoriente éventuellement sous l'effet du regard que la peinture et lui partageraient.
Deale Esq. Propos d'Atelier.

(*) Cantonienne, qui aurait un lien avec le populaire footballeur.
NDLR. Ceux que ces notes fatiguent peuvent lire avec bonheur d'autres pages. 

jeudi 2 décembre 2010

ARBITRE


Je regrette que nos sociétés n'aient pas permis à ma peinture, comme à celle de quelques autres, d'influer tant soit peu sur le réel. Ces mêmes peintures que ces mêmes sociétés n'ont pu empêcher d'influer sur le rêve.
Nos sociétés n'envisagent pas de laisser cohabiter rêve, imaginaire et réalité. Nos sociétés mettent tout en oeuvre pour arbitrer, trancher, prendre en mains, elles ne mettent ni ne remettent en jeu.
Malgré cela je rêve toujours d'une peinture qui remporte si peu soit-il quelque victoire sur nos sociétés.
Je vois, heureusement, le street art remettre cela en cause, même si cela n'est pas toujours fait avec bonheur, ne se fait pas avec bonheur.
Deale Esq. Propos d'Atelier(*).