vendredi 30 avril 2010

LE POKEMAMI*


- Tu pokes ou pas?
- Non, je passe.


- Cartes?
- Servi.

- Je relance.

- Les jeux sont faits, rien ne va plus.

(*) Nous aurions pu tout aussi bien titrer  : facebookmania.

jeudi 29 avril 2010

LE COLIMAMITEUR*
















Sans titre, encre et gouache sur fond aléatoire, 26 avril 2010.


Sans titre, encre et gouache sur fond aléatoire, 26 avril 2010.

 














Sans titre, encre et gouache sur fond aléatoire, 26 avril 2010.

Dites-nous Monsieur Fesse-Bouc, vous n'avez pas d'intentions cachées derrière la tête?
 

(*) LE COLIMAMITEUR est un barbarisme composé des mots collimateur et MAMI. C'est également un appareil sorti du révélateur du PHOTOMAMITON.

mercredi 28 avril 2010

SUJETS BRULANTS


















Sans titre, encre et gouache, avril 2010

Verra-ton, dans une polémique qui piétine et patauge à souhait, les verres teintés, eux aussi, interdits de port? Est-ce significatif, j'ai reçu bien peu de commentaire (sans s) sur la publication que j'ai faite hier sur un sujet très proche? Comment dois-je interpréter ce silence? Frilosité? Complaisance convenue? Attentisme? Ou mauvaise formulation de ma part? Je pensais ironiser, ridiculiser par la dérision la  redondance donnée aux sujets dans l'actualité.
Il me semble que ce sont les musulmans qui, une fois encore,  font, les premiers, les frais de tous ces atermoiements, ces vindictes, dans lesquels burqa et niqab sont au centre de l'actualité, non?

La peinture est un engagement sans voix, muet, comme la musique, elle, un engagement sonore. Créer est un engagement, ce que produire, seul, n'est peut-être pas toujours. Produire peut être une manière de suivre, sans être toujours une façon de créer.
Ailleurs, j'écrivais il y a peu, que les artistes sont doublement engagés par leur oeuvre et l'utilisation éventuelle qui en est faite d'une part, mais également par leur attitude d'homme dans la Cité. Celle-ci se répercutant sur celle-là et inversement.
L'art et la création se doivent de ne jamais cesser, à intervalles réguliers, d'être un va-et-vient entre une oeuvre et son spectateur, ce va-et-vient a besoin de se verbaliser pour se protéger, se prémunir de toute forme de propagande.
Il est bon que parfois la porte de l'atelier s'ouvre pour que s'entende ce que pense celui qui y exerce et que lui revienne ce qui en a été entendu par ceux qui se trouvaient là.

Propos d'atelier, Deale Esq., 28 avril 2010

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NDLR. Savez que les fauconniers appellent également burqa le capuchon dont ils coiffent leur oiseau? 

mardi 27 avril 2010

SOUS LA BURQA


















Le burqamamiton *, encre et gouache sur fond aléatoire, avril 2010

Les Autorités envisagent de supprimer le prochain Carnaval de Venise, syndrome de burqa oblige.
Un Empêcheur de tourner en rond (ou en derviche tourneur**) anonyme.

***

La Sérénissime, elle-même, ne s'enfonce-t-elle pas sous les flots comme une femme sous une burqa?
Baltha

(*) Le burqamamiton est un dérivé du PhotoMAMIton évoqué dans une récente publication.
(**) Baltha confesse publiquement ici qu'il est un peu chaman.

lundi 26 avril 2010

SUR FOND ALEATOIRE



















Monsieur Photo-Mamiton, encre et gouache, 19 X 23 cm, avril 2010.

SOUVENIR D'APPELS D'AIR 2010








Monsieur Photo-Mamiton
APPELS D'AIR
n'oubliera jamais
votre visite





samedi 24 avril 2010

LE PHOTO/MAMI/TON
















PhotoMAMIton 01, encre et aquarelle sur fond alléatoire, 19 X 23cm, avril 2009

Dernièrement nous avons installé un PhotoMAMIton* dans le grand hall d'APPELS D'AIR. Nous vous livrons, en scoop, les premières épreuves et les premières impressions de celles et ceux qui l'ont expérimenté.






























Au MAMI**, dans le grand hall "Appels d'air", les commissaires ont installé une sorte de Photomaton. Quand je l'ai essayé et que j'ai regardé mes photos, je me suis demandé si les tableaux des salles du MAMI étaient des PhotoMAMItons et si ce PhotoMAMIton n'avait pas foutu les tableaux du MAMI sur ma tronche. Vous en pensez quoi?
Goldman Sachs

***

Voulez-vous tester le PhotoMAMIton vous aussi? Déposez une photo d'identité et une adresse mail dans la boîte prévue à cet effet, située à l'entrée à gauche de la porte à tambour, en retour nous vous enverrons les épreuves effectuées. Voilà ce qu' APPELS D'AIR a encore MAMItoné*** pour vous.
Clémentine
___
(*) PhotoMAMIton, marque déposée, également mot composé de Photomaton et de l'acronyme MAMI. C'est aussi con que ça.
(**) MAMI, pour celles et ceux qui l'ignoreraient encore, acronyme de Musée d'Art Moderne Itinérant. 
(***) MAMItoné, pour ce mot, vous y arriverez tout(e) seul(e)?

jeudi 22 avril 2010

GENTLEMEN ' AGREEMENT


















Sans titre, encre et aquarelle, avril 2010.

Comment dirais-je?   Vous-même, qu'en pensez-vous?



















Sans titre non plus 2, etc.

Démerdez-vous mon vieux


















Sans titre non plus 3, etc.

Pour une fois


















Sans titre non plus 4, etc.

Après tout
 
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mercredi 21 avril 2010

CHANGEMENTS DE PROFIL*


















Hors de l'eau, encre sur fond aléatoire, 19 X 11cm, avril 2010



















A sec, encre et gouache, 10 X 5cm, avril 2010.

A sec :  Voulez-vous recevoir un texto chaque fois que je change de profil*?

(*)Voir SFRfacebook

dimanche 18 avril 2010

TROP, C'EST TROP

uand il m'arrive d'être invité à souscrire à une pétition je demeure, en général, sur la réserve quand je ne retiens pas quelque sourde colère. Je ne perçois pas toujours toutes les motivations qui la suscite ni ne mesure bien les conséquences qu'elles peuvent générer. J'ai tendance, sur ce dernier point, à penser qu'une pétition contribue à opposer les uns aux autres, voire renforcer ce phénomène.
Si, bien souvent, une pétition contribue à mettre en place des contre-pouvoirs, elles n'offrent pas pour autant des alternatives consensuelles mais, la plupart du temps,  renforcent à terme d'autres conflits, d'autres rivalités. Il arrive qu'elles divisent plus qu'elles ne réorientent, fédèrent.
Alors pourquoi dis-je ici que trop c'est trop? Parce que je crois q'il existe une solution plus globale et aussi plus consensuelle pour solutionner, dans un domaine qui m'est cher, celui de l'art et de la culture et pour lequel je me suis engagé durant quelques décennies.
Aussi, une fois encore, je vais enfoncer le clou, clou dont la tête s'est bien aplatie, le corps tordu à bien des reprises.
Je vois une solution globale susceptible de clore les conflits et les débats qui opposent les acteurs sectoriels de l'art et de la culture :
  1. La défiscalisation des oeuvres culturelles et artistiques, au bénéfice de leur auteur lors de leur première production et/ou diffusion, mise sur le marché. A l'exclusion de toute autre forme de fiscalisation, aide etc.
  2. La défiscalisation, à une hauteur à définir, des achats d'oeuvres culturelles et artistiques acquises par les contribuables imposables.
  3. Pour les contribuables non imposables, une ligne de crédit d'un montant à définir, afin qu'ils puissent acquérir et/ou accéder à des biens artistiques et/ou culturels.  
A l'heure où nos systèmes économiques et nos Etats ne parviennent plus à fixer et contrôler les comportements financiers, envisager de soustraire par des mesures fiscales nouvelles comme celles-ci, les étendre à d'autres secteurs de productivité que les seuls secteurs culturels et artistiques pourraient nous inspirer dans la recherche d'un nouveau modèle économique global.
Je disais en ouverture qu'être sollicité pour une pétition sur un secteur culturel ou artistique pouvait réveiller mes humeurs, voici d'autres raisons. J'ai consacré des décennies de mon existence à la peinture, hors de l'ordre établi, le seul qui peut, éventuellement, vous permettre de survivre matériellement et au sacrifice de quelque indépendance. Je n'ai, pour ma part, été le "tapissier" d'aucun, d'aucune structure publique, d'aucun donneur d'ordre, maître d'oeuvre, marchand; n'ai sollicité les pairs d'aucune académie. J'ai toujours peint en toute indépendance, toute liberté, sans quémander de soutien, fait de concession à qui que ce soit.
Je veux croire que si j'avais pu vivre et travailler dans un système qui eut appliqué les dispositions que je viens d'énoncer ma vie professionnelle, ma vie matérielle , mon oeuvre eussent été bien différentes et plus fructueuses. Je veux croire également que notre relation à tous aux arts et à la culture en seraient plus personnelle et plus présente, que nos sociétés seraient, elles aussi, plus vivantes et moins vulnérables qu'elles le sont.

Je tais généralement ce que j'aborde ici, savez-vous que pour sécuriser mon travail j'en ai fait le don à un de mes neveux quand il m'est apparu que je pouvais d'un jour à l'autre ne plus pouvoir en assumer la conservation, ne plus pouvoir lui éviter une décharge, me trouver confronté à l'impossibilité de pouvoir moi-même le mettre à l'abri d'une situation qui viendrait à me fragiliser?
Alors, alors si un jour ce clou et ce marteau venaient à se trouver à portée de vos mains et si vous ne craigniez pas de vous frapper sur les doigts, je vous en prie, vous aussi enfoncez ce clou, parce que trop c'est trop.
Deale Esq., Propos d'atelier, 18 avril 2010.
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Depuis cette publication, ils sont tous devenus complètement marteau à APPELS D'AIR.
Clémentine 

jeudi 15 avril 2010

RECTO*














Recto, Salle de l'Evêché, Uzès 1996.





e commence un peu mieux à comprendre ma peinture et toujours sans parvenir à l'expliquer verbalement. Je me suis toujours demandé comment les historiens de l'art et autres bavardants se permettaient, bien souvent, de tenter de nous inculquer comment regarder, comment voir. Ne se rendent-ils donc pas compte, ne nous rendrions-nous donc pas compte que ce qu'ils font là n'est que penser, voir, regarder à la place des autres; ne se rendent-ils pas compte que la relation de la peinture à son spectateur n'est qu'une relation individuelle, personnelle, privilégiée, inaliénable et dynamique. Je reproche à ces bavardeurs et bon nombre de leurs musées d'être des voyeurs et des bordels, de nous y cocufier, de nous y tromper.
La peinture n'a pas besoin d'intermédiaire pour s'entretenir avec son spectateur. Elle et lui peuvent tout se dire, ne rien se dire, ne se dire que ce qu'ils ont à se dire. Et, si possible, si possible sans interprète.
Propos d'atelier, Deale Esq., 15 avril 2010.
(*) RECTO est le pendant de verso . La photo présentée ici est, par ailleurs, le recto de celle que nous présentions dans Verso.

mercredi 14 avril 2010

CE MATIN

ou la matinée d'un nouveau* faune
 




e matin j'ai passé un bon moment ici :


avec Lou Yee

Auparavant j'avais dessiné des lettrines comme celle ci-dessus.
Après j'ai peint ce jeune homme :


















Sans titre, pastel, 12 X 7,5cm, 14 avril 2010

Ensuite j'ai sorti Melchior Esq., mis à jour les commentaires d'Appels d'air et préparé le déjeuner. 
Deale Esq.
(*) N.D.L.R. :  nouveau mais senior quand même.

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mardi 13 avril 2010

VERSO

Verso*, salle de l'Evêché, Uzès 1996.

***

e n'ai peint aucun tableau, aucun tableau de composition, dois-je préciser. Je crois que j'ai apporté des débuts de réponses à une question qui a toujours interrogé mon travail et que je n'ai jamais cessé de poser à moi-même comme à la peinture d'autres peintres : que peut-on faire de neuf aujourd'hui encore avec la peinture? Les portraits que j'ai peints sont les éléments de réponses que j'ai posés. 

Recto, Propos d'atelier, 12 avril 2010.

(*) Pour l'information des lecteurs, ceux-ci remarqueront que la photo en N & B représente le verso des tableaux révélé à eux par la puissance des éclairages.

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dimanche 11 avril 2010

FIN


















  Visage clair, encre, fin 2009.

Restons-en là? 
- Arthémisia : ??????
- Clémentine : !!!!!! 
- Laure K ( del sol ) : Persevérons, les amis ! 
- Clé : Laure-Lacanienne? 
***
















Fotowall

Peut-être?
***

samedi 10 avril 2010

OUI ?

Visage clair, encre, fin 2009.

Ou bien ?
*** 

Voici les légendes que vous rédigez :

"Bof..."
Artémisia
-Bof ?
APPELS D'AIR
***

"Laisse le chat miaulé."

vendredi 9 avril 2010

LA PLUME A L'OREILLE

La plume à l'oreille est l'expression de Deale Esq. pour dire qu'il ne donne pas de titre particulier au dessin qu'il présente. Mais vos suggestions sont toujours bienvenues pour combler cette lacune.
Clémentine


















Visage clair, encre, fin 2009.

Voici les légendes que vous rédigez et les réponses de APPELS D'AIR. MERCI :

"Non, vraiment, est-ce que j'ai l'air de me moquer de vous?"
- Je ne sais pas trop,
 Baltha
***

Oui mais à force d'attendre...
- Voilà, voilà, je viens,
Baltha
Et elle se métamorphosa en un bouleau nacré dont les nouures noires ressemblaient à des larmes. Il y appuya son front pour garder la trace de son visage.
*** 

jeudi 8 avril 2010

SANS LEGENDE ?


















Visage clair, encre, fin 2009

 Laurence a dit :
"Comme un petit coquelicot mon âme"
***

Arthémisia a dit :
"Dans mes yeux, des bateaux."
***

mardi 6 avril 2010

VOULEZ-VOUS ...

" légendez " avec nous et  entrez dans la légende?


Fichier hébergé par Archive-Host.com
Visage clair, encre, fin 2009.

"Il faut vraiment que je prenne RDV chez le coiffeur..."
Arthémisia
***

" Il voyait bien des nuages au loin le clown mais avec ses histoires il les chassait tous. "
***

^I^
o
***
APPELS D'AIR aimerait que vous lui adressiez des légendes pour ce dessin que nous publierons sous ce dernier au fur et à mesure des textes que vous nous enverrez.
Un gros merci,
Clémentine
Compteur de mercis : ***

lundi 5 avril 2010

TRIO CONCERTANT

et déconcerté :                                                                                                                                     

















Trio déconcerté, encre, 29,7 X 21cm, fin 2009

" Il me semble que, comme nos économies, nos langages subissent les effets de la mondialisation. Frontières entre langue de bois, politiquement correct, maccarthisme, discrimination et dérapages verbaux deviennent floues, non? 
Qui fait dériver qui? "

***

Je laisse à mes personnages le soin et la responsabilité de s'adresser directement à vous. Les dessins me permettent de  substituer ces personnages à moi-même, de vous poser mes propres questions comme de  les substituer à vous lors des réponses que vous pourriez me faire, ou à l'inverse, qu'eux pourraient vous faire. Vous saisissez? Le désengagement serait-il, lui aussi, devenu sans frontières?
Propos d'atelier, Deale Esq., 5 avril 2010.

samedi 3 avril 2010

TOMOKO

" Bringuebalée en pousse-pousse dans les rues noires de Tôkyô, au coeur de la nuit, Tomoko ne pouvait s'empêcher de repenser à sa liaison avec le comte Kônami, si désagréable que cela fût. "

Sawako Ariyoshi, Le miroir des courtisanes  (titre original : Encens et fleurs),
Traduit du japonais par Corinne Atlan,
Editions Philippe Picquier, (coll. poche, n°86) 1998



















Tomoko, encre de géranium, fin 2009.

***
S'il me fallait peindre des oeufs dissimulés dans les parterres  pour les Pâques des enfants, j'aurais aimé y peindre des visages de geikos comme celui-ci.
 Deale Esq., Propos d'atelier.

NDLR. La note d'atelier est indépendante de la citation en exergue.
 

vendredi 2 avril 2010

LUCIDITE

Un comble, prendre conscience de la lucidité, d'une part seulement de celle-ci veux-je dire, dans des combles, sur des archives livrées à l'abandon. Une contemplation vivante sur des dossiers livrés à eux-même.

Combles du Palais Episcopal, Uzès, 1996













Combles du Palais Episcopal, Uzès, 1996

 

 Combles du Palais Episcopal, Uzès, 1996

  Combles du Palais Episcopal, Uzès, 1996


                                                                                                                  
Combles du Palais Episcopal, Uzès, 1996
   
Passée la stupéfaction de comprendre qu'il s'agissait là, sous mes pieds, d'archives du Tribunal d'Instance dont le siège, à son tour, se trouve aux pieds même de ce bâtiment, je vis là, dans ce parallèle,  ce qui devait et allait orienter la suite que je donnerai à mes mises en scène sur sites, tout autant que la relation à mon travail telle que j'allais  la développer désormais.
A quoi bon conserver, placer un capital laissé par la succession de mon père quand je vois les institutions publiques  dans l'incapacité d'y parvenir pour leurs propres documents. Je privilégie, aujourd'hui encore, ce choix fait alors; l'art, le rêve, l'imagination, la création sont nos stimulants, ils ouvrent des espaces de liberté sans lesquels nous nous éteindrions ou nous soumettrions. 
Debout, jamais je ne renoncerai à de telles explorations.
Propos d'atelier, Deale Esq., avril 2010

jeudi 1 avril 2010

1er AVRIL















" Un petit oiseau, un petit poisson 
s'aimaient d'amour tendre,
Mais comment s'y prendre
Quand on est dans l'eau? "
***

Vous pouvez voir encore qques poissons ici