mardi 1 juillet 2008

MESSAGE 084 / SOL A LA CLEF


















Un an.... un an passé qu'Appels d'air tente de prendre la voix, l'oreille, l'imagination, la pensée, la réflexion, l'émotion, la mémoire du MAMI, quelque chose comme ça. Appels d'air, atelier et blog ouvert à tous les visiteurs, questions, remarques, observations, critiques, attentes, déceptions. Qu'en est-il? Quelles expériences le MAMI, chacun de nous tire-t-il de ses passages, de ses marques sur la toile?

Au MAMI les contacts, les relations sur la toile nous étaient inconnus, ils y demeurent imprévisibles à nos yeux, recèlent sans doute des travers incontournables autant que des alternatives enviables et uniques. Cependant, l'anonymat, la traçabilité
remisée à des lendemains sans lendemain, incertains me laissent sur ma faim, me contrarient toujours. J'y donne volontiers mon téléphone, - à mes risques et périls, minces me semble-t-il, - et bien vous me croirez ou non, si vous voulez vous débarrasser d'un emmerdeur-euse, laissez-lui votre téléphone, ( dit comme cela, je sais, ce n'est pas très élégant, assez crade plutôt ) - c'est mieux qu'être en liste rouge. Sous le sceau de l'anonymat, les face-à-face s'en ressentent, sous une liberté superficielle se masque d'autant mieux le manque de liberté que nous sommes aptes à prendre pour nous-même, à offrir aux autres. Il me semble plus confortable et moins " glorieux " d'y tirer son épingle du jeu que dans un bureau, une réunion, un salon, un dîner. Combien de fois me suis-je surpris à être allé trop loin, plus vite que je pensais, sans m'offrir ni offrir la possibilité de corriger, de découpler ou décupler une méprise, une retenue, une audace. Propos d'atelier, lâchés sur la toile cependant.

Pour conclure, provisoirement, j'ai regretté plus souvent de ne pas avoir pu, su aller plus loin que d'y être trop souvent allé. Je suis incorrigible. Dieu merci ou au diable!

Et puis, un blog c'est aussi un atelier, on y accumule ce qui un jour peut se transformer en quelque chose. Si j'ai renoncé à peindre, je persiste autant et simultanément à penser qu'il ne faut pas dire plus jamais.

Une chose encore à porter au crédit de ce blog, à sa création, nous l'avons baptisé Appels d'air, nous en manquions alors*, certes c'est chose rare, et bien, savez-vous, je respire plus régulièrement, plus profondément, moins de miasmes, depuis.

Merci à vous .


Votre Deale esq.

P.S. Des fois on fait des merdes, des trucs énormes. Ce message en est un et le pire , le pire c'est qu'il n'existe pas de poubelle pour lui.

(*) Il nous arrive aussi d'en manquer encore et encore en cours de route.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Tu n'as sans doute pas tort, c'est pour cette raison je ne donne jamais mon numéro de téléphone...
Le nouveau costume de ton blog lui va à merveille, bien vu pour les couleurs.
Heureuse que l'air ne te manque pas.
J'aime beaucoup ton tableau, ces couleurs et sa musique.

Anonyme a dit…

Faut-il comprendre que tu ne souhaites pas te débarrasser des emmerdeurs-deuses?
Pour l'air, il m'arrive tout de même d'avoir de temps à autres qques bouffées de châleur et qques apnées prolongées intempestives et délicates. Mais quand je retrouve l'air pur tout va bien, pour ça ton site c'est l'air pur des montagnes, un clic suffit pour que je me sente mieux.
Content de te relire. Bonne journée.
Hervé

Anonyme a dit…

Mon allusion au téléphone, ici et comme ça c'est dégueu, à mi-chemin entre règlement de comptes et avoeu, y'a pas pire!

Deale esq.

Nous avons honte pour Appels d'air, le MAMI.
Balthazar, Clémentine, Vendredi, Robinson Crusoe, Melchior esq., Assiette vide, Esperluette et Cul-de-lampe.

Colombine a dit…

j'aime bien ce mélange de plume et de pinceau...